Ca y est nous sommes au complet. Jennifer nous a enfin
rejoint.
Nous profitons de la voiture pour faire des courses,
puisque dans la zone où nous sommes il n'y a aucun commerce d'alimentation. Au
supermarché, Jenni reste bouche bée. C'est tellement cher, même qu'en Suisse.
Non seulement c'est cher mais les rayons sont quasiment vides! Ces remarques
nous les ferons tout au long de notre séjour en Martinique. Les légumes sont
tous importés, pratiquement pas de production locale. Pas de poisson frais, ni
de viande, tout est congelé.
Le 4 janvier, nous profitons de la voiture pour
visiter l'intérieur des terres et la cote Atlantique. Comme tous les volcans,
la Montagne Pelée est dans les nuages. Le centre du pays est très luxuriant.
Depuis les hauteurs, impossible d'avoir de réels points de vues sur les cotes.
Nous prenons la direction de l'Atlantique-Nord (je rigole pas c'est ainsi
qu'est appelé le nord de l'ile!). Tout est vert, il y a quelques plantations de
bananes et de cannes. Nous visitons le musée de la Banane avec Robin et Farah,
pendant que Gil profite de sa grande fille. Le musée captive surtout Farah.
Pour ne pas oublier Jennifer, nous visitons également un petit musée du rhum.
Notre journée marathon en voiture se termine dans un grand centre commercial
pour quelques achats avant de rejoindre Aloha et mettre les voiles pour visiter
la Martinique en bateau.
Nous avons passé plus de 15 jours avec Jenni et on
dira que c'est un des rares points positifs que nous retiendrons de la
Martinique. En effet, on est très déçu de notre séjour. En discutant avec
plusieurs habitants (métropolitains ou martiniquais) nous n'avons pas fait
connaissance avec la vraie Martinique. En bateau, nous ne pouvons pas visiter
l'intérieur des terres à moins de louer une voiture. Tous les mouillages sont
hyper fréquentés, nous sommes en pleines saisons touristiques et les
navigateurs présents louent souvent leur bateau sur place et sont considérés
par les autochtones comme des riches. Du coup tout ce qui nous est accessible
est cher.
Coté positif: A l'anse d'Alet nous avons découvert les
tortues. Les enfants (les 3) ont profité de plonger avec leur papa. Jenni a
chassé avec Gil pendant que JE péchais mon premier poisson (tout petit) la
ligne.
La Martinique est aussi un point de retrouvailles.
Nous y avons croisé, plusieurs bateaux rencontré de l'autre coté de
l'Atlantique. Nous avons retrouvé Joël et sa femme Noëlle, voisins de mouillage
à Funchal, un couple d'allemand que nous avons croisé dans plusieurs mouillage
au Cap Vert, et surtout Damien sur Satchmo. Nous avons passé du temps à faire
plus ample connaissance avec celui, qui une heure avant nous, mettait son
bateau à l'eau au Frioul. Quand on dit que le monde est petit alors qu'il
n'occupe que 1/3(?) de la surface du globe, que doit-on dire des océans!
Le départ de Jenni fut mouvementé: La loueuse de
voiture a zappé notre réservation et il n'y avait plus de voiture. Elle ne nous
a pas proposé d'alternative! Même pas sa propre voiture pour emmener Jenni a
l'aéroport. Nous avons eu la chance de croiser une directrice d'hôtel qui
rentrant chez elle a bien voulu faire un détour pour déposer Jenni à
l'aéroport. C'est sur un parking en trois minutes que nous avons dû nous dire
au revoir à dans 7 mois. Et comment après ça aimer la Martinique?
Nous resterons quelques jours encore entre l'Anse d'Arlet,
endroit paisible pour passer un week-end et le Marin, pour terminer quelques
travaux sur Aloha avant de partir pour Sainte-Lucie.
La Martinique n'est pas une destination pour des
globetrotteurs marins… Je crains un peu que le sud des Antilles soit aussi
atteint par le "riche" tourisme, et qu'il soit difficile de découvrir
des pays authentiques.
C'est entouré de dauphins que nous avons quitté les
eaux territoriales françaises le 27 janvier.
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