Nous avons passé les derniers jours de 2011 en
Guadeloupe.
Le 27, devant récupérer un colis, nous avons rejoint
Pointe-à-Pitre. Malheureusement il n'arrivera pas. Nous resterons jusqu'au 31
dans la zone entre l'llet à Cochon et le Gosier.
Robin se fera un super copain Loïc fraîchement
débarqué de Suisse. Grâce à son papa Max et sa maman, Martine, venus passer
quelques jours sur le bateau de leur ami Raymond (ancien propriétaire d'un
chantier naval à Morges) nous mangerons notre première fondue (fromage
spécialement importé de Fribourg) sous les tropiques. Malgré les 25-26°, elle
nous a fait super plaisir! Sauf peut-être à Raymond, qui juste au moment de
planter sa fourchette dans le caquelon s'est aperçu que son annexe avait décidé
de faire un tour toute seule! De nuit, Il est parti à la chasse par un vent de
15-20 nœuds, on n'y croyait pas trop. Mais 5mins lui ont suffit pour revenir
avec la téméraire. Un catamaran sous notre vent voyant se promener la belle
l'avait rattrapée!
Le 31 à 1 heure 30 du matin, nous mettons les voiles
sur la Martinique. Il nous faudra 16h30 pour gagner la baie de Fort-de-France,
en passant par la cote est de la Dominique. Des vent de 25-35 nœuds nous ont
accompagné tout du long, avec durant les grains des pointes à passé 40.
L'Atlantique était bien formée. Gil a souvent dû barrer car entre les rafales
et les vagues de 3-5m, Jimmy (notre super nouveau pilote) avait du mal à
compenser. Aloha a filé vers notre nouvelle destination à 8-10 nœuds.
A 17h30, juste avant le dernier couché de soleil de
l'année, nous mouillons dans l'anse du Mitan en face de Fort-de-France. Nous
sommes le 31 décembre, mais tellement fatigués que nous n'envisageons pas
vraiment une super fête pour le nouvel an.
Nous soupons avec les moyens du bord et laissons les
enfants regarder la télé pendant que nous nous endormons… à minuit ils nous
réveillent "c'est la nouvelle année qu'ils ont dit la télé!" bisous
bisous, Champougny pour tous et Gil est déjà de retour dans les bras de
Morphée. Les enfants et moi profitons encore du feu d'artifice de l'hôtel juste
devant notre mouillage.
Le 1er nos découvrons la Pointe du Bout, sa
marina et ses quelques boutiques. Visiblement il n'y a pas de magasins
d'alimentation. L'office du tourisme étant fermé, nous devons attendre le 2
(jour d'arrivée de Jennifer) pour trouver le moyen d'aller l'attendre à
l'aéroport.
Comme en Guadeloupe, voir pire, il n'y a pas de
transport en commun. Impossible de se rendre à l'aéroport, que ce soit du
centre du chef-lieu (Fort-de-France) ou de la zone hyper touristique où nous
sommes. Seul moyen: le taxi ou louer une voiture. Comme la location d'une
voiture est le même prix qu'un aller simple depuis l'aéroport, nous nous
mettons en quête d'une location, pas facile en haute saison touristique. Nous
désespérions de trouver un moyen de rejoindre l'aéroport quand Jenni nous
appelle; l'avion de Genève est parti en retard, il y avait des bouchons sur les
périphériques à Paris, bref elle a loupé l'avion! Et passe la nuit au Hilton!
Nous avons 24 heures de plus pour trouver une voiture. Et enfin la chance est
avec nous. Nous louons une voiture le 3 à 16h pour 24 heures. Nous pourrons
donc en profiter avec Jenni pour visiter l'intérieur des terres.
Le 3 janvier tout le monde est impatient et tourne en
rond. A l'aéroport les yeux sont scotchés sur la sortie des voyageurs,
attendant désespérément le dernier membre de la famille…
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