Le jour J (mercredi 27 juillet) est enfin arrivé, je devrais plutôt dire la nuit précédant le jour J !
4 heure du mat: le réveil sonne pour Gil… alors que cela faisait à peine 5 mins que je m’étais assoupie sur le canapé. J'ai passé la nuit à tourner comme une hélice en empaquetant les derniers objets, en finissant de coudre la dernière moustiquaire, bref en espérant ne rien oublierr …
4 heures 30: dans le timing, nous partons, le camion chargé la veille, 3 passagers devant, Gil, Farah et Jennifer (qui vient passer quelques jours sur le bateau avant notre départ), 3 derrière, Robin, Amina (une petite copine qui va passer 5 jours avec nous à Marseille), et le boston (bateau moteur en fibre) comme attelage.
La frontière passée les 2/3 du bus s’est déjà rendormi.
5 heure 45, nous crevons (enfin le bus), l’Aventure commence … Gil choisit une place sous un pont, la pluie commence à être de la partie (sinon ce ne serait pas drôle). Changement du pneu avec le crique d’origine, presque le même que pour une voiture… pas très stable, surtout quand un camion passe à plus de 100 km/h à côté. Cette opération ne perturbera pas Robin dans son sommeil! Il manque le début de notre aventure!
Une demi-heure plus tard, nous sommes à la recherche d’une station de gonflage. Quand vous n'avez pas besoin des relais, il y en a tout les 10 km… et quand vous en avez impérativement besoin … y’en a pas. Heureusement que le TCS local a ses quartiers aux péages…
Le planning en prend un coup. D’habitude la descente se fait en moins de 4 heures, sans pause, mais cette fois, une halte est la bienvenue, histoire de prendre un peu plus de retard sur l’horaire. On s’arrête pour le p’tit déj. "Robin mange on est en retard… les vacances nous attendent et elles vont être tellement courtes !"
8 heures 3: nous nous approchons de Marseille, la vitesse de croisière diminue… quelqu'un a trouvé très drôle d'ouvrir tout grand les robinets ! Et ici personne ne sait rouler sous des trombes d'eau. Gil rouspète comme à Genève, les vacances c'est pas encore pour maintenant…
9 heures 3: Marseille nous voilà, mais impossible de voir le Frioul au loin. Il nous reste qu'à nous rendre dans le plus grand centre commercial d'Europe pour attendre à l'abri.
Fin de matinée, Marseille-Vieux Port pour récupérer un colis et on revient sur nos pas pour une mise à l'eau à l'Estaque où selon certains, le parking pour le camion et la remorque est plus sûr.
2 aller-retours seront nécessaires pour apporter tout le matériel à bord d'Aloha. Mais pour la première fois la chance est avec nous, la mer est calme.
Au Frioul, une drôle de surprise nous attend. Eric (le patron du chantier naval) étonné s'exclame : "Vous êtes déjà là? Je vous attendais que samedi !" OK on a compris , le bateau n'a pas été levé pour la réparation de deux petits trous et la révision du moteur n'a pas été faite. Conclusion, le rendez-vous est pris pour le 4 août. Le départ est encore repoussé.
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